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La grogne s'intensifie pour les salariés de SFR Réunion

DOMTOM-ADSL.COM | 10/02/17 07:22 • Mis à jour le 10/02/17 07:28
Une partie des salariés de SFR Réunion a débrayé hier après-midi devant le siège social de l'entreprise. Ils sont inquiets des conséquences du gigantesque plan de 5000 départs volontaires annoncé au sein du groupe.

 

Journée nationale de débrayage hier sur l'ensemble des sites de l'opérateur SFR. Un mouvement relayé à la Réunion par l'intersyndicale formée par l'Unsa, la CGT, la CFDT et la CAT. Une cinquantaine de salariés se sont donc rassemblés devant le siège social de l'opérateur à Sainte-Clotilde, sur le site du Port et celui de Saint-Pierre. 

Ce mouvement d'humeur intervient alors que le groupe est pleine période de NAO (négociations annuelles obligatoires). 

Deux autres réunions doivent avoir lieu la semaine prochaine. 

«La direction nous propose 0% d'augmentation salariale. Nous protestons contre les externalisations de services et les conditions de travail délétères. Les salariés qui partent ne sont pas remplacés. La direction a aussi arrêté les CDD et les contrats intérimaires pour remplacer les salariés en arrêt maladie. Certains services sont à flux tendus», indique Marcel Grondin, délégué syndical Unsa SRR. 

Suite au plan de 5000 départs volontaires annoncé par la direction nationale, SFR Réunion devrait perdre 80 postes. Une situation que les représentants du personnel ont du mal à comprendre au vu des très bons chiffres de SRR. 

La structure a engrangé 250 millions d'euros de chiffre d'affaires l'an dernier. Et, contrairement au national qui a connu une érosion sévère de clients, elle a réussi à garder un parc d'abonnés mobiles plutôt stable. Résultat, la Réunion fait partie du top 3 des régions avec les meilleurs résultats.

 

250 millions d'euros de chiffre d'affaires 

«Nous entrons cette année dans le vif du sujet. Cette journée est un maessage envoyé à la direction pour prouver que les collaborateurs sont capables de se mobiliser sur tout le territoire. La CFDT n'a pas signé l'accord de GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) car nous n'avons aucune vision sur l'organisation du travail après le plan de départs volontaires», explique Robert Comte, délégué syndical CFDT. « Les 80 départs demandés sont excessifs : la masse salariale ne représente que 8% de la structure des coûts à SRR. C'est un pur calcul financier.» Si les négociations restaient bloquées la semaine prochaine, les syndicats n'excluent pas d'autres actions. L'an dernier, les salariés de SFR avaient finalement obtenu 1% d'augmentation salariale, après une année 2015 sans aucune avancée.

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Source : Clicanoo