| DOMTOM-ADSL.COM | 29/09/08 06:31 |
| 253 millions d’euros, soit 1,660 milliard de francs. C’est la somme investie par France-Telecom/Orange depuis 2001 pour le développement de son réseau numérique. |
| Dans le détail, 100 millions ont servi à l’installation du câble sous-marin "Safe", 8 millions dans la mise à niveau de celui-ci, 40 millions dans le réseau de collecte local, 10 millions dans l’équipement des centraux, 40 millions dans le réseau 3G de l’opérateur, 20 millions dans le projet de câble Eassy et 35 autres millions dans le futur câble Lion. On remarquera qu’une part importante de ces investissements (155 millions) concerne les diverses liaisons sous-marines (Safe/Eassy/Lion) de la zone.
Si la somme peut sembler rondelette, cette stratégie pourrait se révéler payante pour le géant. Contrairement aux fonds Atlantique, l’Océan Indien reste encore très mal fourni en matière de liaison Internet, puisque seul le Safe dessert actuellement la zone. Hors, les différentes îles de la zone disposent d’un fort potentiel de développement, potentiel qui ne demande qu’à être exploité. "Madagascar par exemple, c’est 2,4 millions d’abonnés au téléphone mobile, soit plus que la Réunion et Maurice réunis", explique Christian Blaize, le directeur France Télécom/ Orange pour la Réunion et Mayotte. "Malheureusement la Grande Île n’est desservie que par le satellite, ce qui freine ses capacités d’échange. C’est dans cette optique que nous projetons de déployer le câble Lion. Ce dernier servira à sécuriser les liaisons de Safe, tout en désenclavant les îles de la zone", précise le directeur. Mais à imposer sa présence sur tous les câbles de l’océan Indien, l’opérateur ne risque-t-il pas à terme de s’orienter vers une situation de monopole ? France Télécom s’en défend. "Nous privilégions l’ouverture et nous n’empêchons personne d’utiliser nos infrastructures. Mais il est évident que nous devons veiller à défendre nos intérêts. Nous sommes avant tout une entreprise, qui opère en outre dans un secteur hautement concurrentiel," précise Christian Blaize. Que ce dernier se rassure. Rares sont les concurrents capables de débourser 253 millions d’euros. |
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| Source : Clicanno |
