| DOMTOM-ADSL.COM | 21/01/11 06:41 • Mis à jour le 21/01/11 06:42 |
| Faut-il seulement s’en inquiéter ? En votant cette semaine, l’article 4 de la Loppsi 2 (Loi d’Orientation et de Programmation pour la Performance de la Sécurité Intérieure), le Sénat a validé la création d’une liste noire des sites Internet pédopornograph |
 Faut-il seulement s’en inquiéter ? En votant cette semaine, l’article 4 de la Loppsi 2 (Loi d’Orientation et de Programmation pour la Performance de la Sécurité Intérieure), le Sénat a validé la création d’une liste noire des sites Internet pédopornographiques. Pas de quoi, a priori, s’inquiéter de l’initiative. Sauf à voir les conditions dans lesquelles cette liste sera constituée.
Big Brother n'est plus très loin C’est en effet le ministère de l’intérieur, qui par arrêté, informera les fournisseurs d’accès des sites Internet à bloquer. Un temps évoqué, le recours au juge ne sera pas nécessaire. D’où les inquiétudes du monde du web qui voit une porte ouverte à la censure des sites Internet sans lien avec la pédopornographie. “On a Hadopi pour le téléchargement, on a maintenant la Loppsi pour les sites d’information, dénonce Eric Raby, spécialiste réunionnais de l’Internet. Sans contrôle du juge, c’est donc l’Etat qui va décider des sites à interdire. On peut facilement imaginer que des sites qui dérangent soient du même coup interdit sur simple décision de l’Etat ! C’est ce qui s’est passé en Australie où ce dispositif a été mis en place. Certains sites ont été blacklistés alors que leur contenu n’avait rien d’illégal”. Plus nuancé, Sulliman Omarjee, spécialiste en propriété intellectuelle et droit du cyber espace, estime que cet article permettra d’abord de “donner des moyens supplémentaires à la police pour lutter contre la pédopornographie. Ce n’est pas un mal, même, si, bien sûr, on peut redouter quelques dérives”. Ce dernier s’inquiète davantage du système PERICLES permettant de croiser toutes les données disponibles sur Internet, y compris, Facebook et Twitter, afin de lutter contre tout type de délinquance. “La Loppsi 2 pose de nombreuses questions notamment sur la captation des données. La police, dans sa lutte contre la cybercriminalité, peut récupérer des données sur les disques durs des personnes sans que celles-ci s’en rendent compte. Comment un journaliste, dont le disque dur serait ainsi visité, pourrait préserver le secret de ses sources ?” Pour ces spécialistes de l’Internet, le mythe de Big brother n’est plus si loin Vos avis, vos réactions sur la page Facebook de DOMTOM ADSL en |
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| Source : Clicanoo |
