DOMTOM-ADSL.COM | 18/05/10 06:35 • Mis à jour le 18/05/10 06:35 |
France Télécom affirme couvrir plus de 98% des lignes du territoire réunionnais avec l’ADSL. Une estimation optimiste alors que de nombreuses zones de l’île, notamment Le Tampon, attendent toujours d’être raccordées à l’internet haut débit. |
![]() Encore des zones d’ombre Un test sur le site degrouptest.com nous permet ainsi d’évaluer à 48,5% le taux des foyers raccordés au téléphone qui ne sont pas éligibles à une offre de télévision par internet par exemple. Cela, sans compter les nombreux foyers non équipés de ligne fixe où le taux doit être encore supérieur (coûts des travaux de construction de ligne exorbitants ayant rebuté les clients par exemple). La conclusion est qu’un client sur deux au Tampon n’est pas éligible par exemple aux normes de l’ADSL2+ et aux offres de télévision par internet (triple play), que certains opérateurs concurrents à France Télécom commencent à proposer... L’état des lignes téléphoniques et le manque de nœuds de raccordement aux abonnés, sans trop entrer dans la technique, en seraient la cause. L’opérateur historique ne le cache pas : une quarantaine de zones d’ombres sont répertoriées à la Réunion. Pratiquement toutes les communes en ont. Les Hauts sont davantage concernés. Selon France Télécom, environ 4500 lignes ne seraient pas éligibles à l’ADSL sur toute l’île, en raison de la distance trop grande entre l’abonné et le répartiteur téléphonique, généralement installé en centre-ville. Pour y remédier, la solution réside dans la construction de “répartiteurs relais”, des minis-centrales qui seraient à la charge... des collectivités concernées. A l’intercommunalité du Sud, la Casud, dont la compétence est l’exploitation et la construction d’infrastructures haut débit dans les zones d’ombre, on reconnaît le problème mais on renvoie la balle dans le camp de l’opérateur historique. Ainsi, un marché pour la mise en place de mini-centrales a bien été passé avec France Télécom sans pour autant que cela ait été suivi d’effets. Les problèmes seraient d’ordre financiers (investissements lourds), techniques mais aussi juridiques. Conclusion : “Il y aura toujours des zones non couvertes. Pour des questions de rentabilité pour les opérateurs, il y aura des gens qui n’auront sans doute jamais l’ADSL”, ajoute un spécialiste. C’est sans doute aussi cela que l’on appelle la “fracture numérique”... |
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Source : Clicannoo |